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10 Walter Osborne, “Dans un parc de Dublin, ombres et lumières”, réalisme et impressionnisme

Bonjour à toutes et tous,

Sur une idée grandement amenée par Jacques Deffarges,
voici la 10è des œuvres d’art que je vous envoie dorénavant.

10a_1895c_Walter_Osborne_In_a_Dublin_Park,_Light_and_Shade
Pour cette semaine, voici un œuvre de Walter Osborne, peintre anglo-irlandais réaliste de la fin du XIXè siècle (1859-1903), à la vie trop courte, mort d’une pneumonie suite à un refroidissement contracté au jardin, comme Gustave Caillebotte.

La peinture de Walter Osborne est titrée  “Dans un parc de Dublin, ombres et lumières

La scène aurait été prise dans Phoenix Park.
Elle date de 1895 environ, le tableau est une huile sur toile.

W. Osborne construit son tableau sur le contraste entre un coin de parc, riant de printemps, et une lassitude digne aux espoirs perdus, essentiellement sur le visage des deux adultes centraux.
Ainsi les ombres sociales sont elles mises en lumière par la clarté de la nature.

Un peintre réaliste, attentif aux humbles

Le réalisme social de Walter Osborne, peintre irlandais de formation académique, peintre dublinois, à la personnalité charismatique, appuie sur les injustices du temps. Ce en quoi son art se distingue de celui de son père William Osborne, peintre lui aussi, dont l’art se concentra sur les représentations animalières pour les land lords anglo-irlandais.

Je vous joins 2 autres tableaux du même peintre. 

Le bouquiniste ambulant, par Walter Osborne

Ci-dessous, cette scène prend place sur Aston’s quay, Dublin :  un bouquiniste ambulant s’adresse à des citadins au train de vie modeste, tandis qu’une mère pauvre, portant bébé, observe sa fille aux pieds nus tenter de vendre quelques jonquilles à ces mêmes badauds. 

 

1901, Été, peinte là encore probablement à Phoenix Park, Dublin, par Walter Osborne

Dans la plus récente des trois peintures, de 1901, on retrouve une scène familiale bucolique, où les contrastes sociaux se lisent dans les regards et expressions des enfants, cette fois.

Le pinceau est bienveillant, et exprime ce peuple irlandais alors pauvre, fatigué et lassé, jeune et déterminé aussi…

Admirez, savourez, étudiez… et commentez

Amicalement,
Jean-François Martine

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