Bonjour à toutes et tous,
Voici l’œuvre d’art que je vous propose pour ce Noël 2020, alias le « 34è » envoi.
Comme d’habitude, venons en aux faits =
Aussi, j’ai choisi quelques œuvres de l’art allemand aux confins du XVIè siècle, qui exprime cette nuit inouïe de Noël (aussi chez les inuits ! 😛 ).
Elles sont toutes trois conservées à la conservée à la Gemäldegalerie de Berlin.
Par ordre chronologique, voici une Nativité peinte en 1511 par Hans Burkmaier / Burgkmair, où la douceur des deux parents est remarquable. Notons la jeunesse adulte de Joseph, qui est rarement représenté aussi peu âgé.
L’Europe vivait alors un ébranlement aussi considérable, et commençait de verser dans un matérialisme jusqu’au boutiste.
Datant de 1513, peinte par Albrecht Altdorfer, cette vision d’une crèche constituée d’une ruine/friche de vieille brique parle fort à notre regard d’européens post industriels, notamment
Regardons comme leurs visions sont proches de celles de nos inquiétudes.
Ce mélange ruines anciennes et cabane de fortune est déjà classique depuis le début du XVè siècle.
Mais l’actualité que ces artistes allemands y notent m’a fait penser aux jours actuels.
Enfin, une bonne dizaine d’année plus tard, le même artiste peint une scène de Nativité bien plus influencée par l’art italien et ses symboles forts.
Pour autant, une flamme d’humanité douce ne s’éteint pas….
Qu’en ressentez vous, qu’en analysez vous donc ?…
Portez vous bien.
Admirez, savourez, étudiez…
Inutile de parler beaucoup des nuages noirs qui se sont accumulés sur cette année que l’on qualifie de méchante.
Nous sommes en des temps de crise structurelle, amplifiée par la crise sanitaire et politique à travers le monde.
Deux pandémies néfastes.
Joyeux Noël et sereines fêtes à toutes et à tous !
Jean-François